Aujourd’hui, lancement de la session 2023 2024 de l’UIA (Université Inter-Âges).

Inscrite cet été, pour conjurer le possible ramollissement de mes neurones, c’est motivée que je m’y rends au volant de mon ancestrale Mini. Une fois encore, trop loin et pentu pour pédaler. Poitiers, ma ville de naissance et de cœur est impitoyable avec les cyclistes sans VAE !

Bref, stationnée sur le campus, je me téléporte mentalement dans le passé, Fac de Droit, 1981. Errements de jeunesse (ou pas) avant le concours de l’école Normale.

Ca commence par une cohue indescriptible devant l’amphi 600, la table où m’adresser pour récupérer la carte d’auditrice est malencontreusement installée dans le couloir d’accès. Serrés comme des sardines et poussés par les coupeurs de files, on se croirait sous un préau avant l’ouverture des portes vers la récré, ou plutôt ( teinte des chevelures) devant les portes d’un supermarché, le matin à 7h59.

Discours inaugural par la Présidente de l’Université, le même que sur la brochure, puis ma première conférence de l’année.

Du haut de l’amphi, je balaie du regard tout ce qui se trouve sous mon pupitre, des seniors des deux sexes (ou plus) avec une grande majorité de femmes. Il semble que l’amphi ne fasse pas mentir les statistiques de l’Insee concernant la part des femmes parmi les personnes vivant seules, selon l’âge …

Si la conférence, sur le thème de l’évolution du jeu vers le sport au cours de l’histoire, ne m’a pas emballée car je ne suis pas une fana de sport d’une manière générale, être assise dans cet amphi et écouter un Professeur des Universités discourir est intellectuellement assez jouissif.

Le programme annuel des conférences est assez éclectique, c’est sûr, j’y retournerai.