« My tailor is rich »
Ce matin, premier atelier d’anglais avec l’UIA. Une petite vingtaine de courageux et matinaux candidats dont, toujours une majorité de femmes.
Il me semble avoir pu y écouter trois catégories de participants, les nul(le)s, les habitué(e)s de l’atelier qui maîtrisent plutôt bien ou très bien la langue parlée, et ceux ou celles qui ont grand besoin de parfaire leur niveau de maîtrise du sujet ou de réactiver leurs lointains souvenirs. Après ce premier « round », je pense faire partie de la troisième catégorie.
J’avais questionné le secrétariat avant l’inscription, payante, pour connaître le niveau requis (A, B, C, du CECRL). Trois séances gratuites sont proposées pour se faire une idée précise des contenus de l’atelier, « Yes ! »
L’atelier me rappelle les cours du collège ou du lycée et le doigt de Peter pointé sur moi ( « Oh my God ! ») réveille le stress scolaire d’ignorer une tournure de phrase ou de massacrer une prononciation. Peter malmène ma mémoire linguistique ! On rigole aussi beaucoup, mais sans malice, des bourdes des un(e)s et des autres ! Cette ambiance me rappelle nos formations « made in » Éducation nationale, beaucoup de temps perdu, mais le plaisir de retrouvailles et de bavardages. Et pour la semaine prochaine, des devoirs ! Des devoirs ! Quand je pense aux polémiques parentales constantes sur le sujet des devoirs à la maison, je souris intérieurement. Je vais quand même m’y atteler non sans plaisir …
Je ne pratique la langue anglaise que lors de mes voyages en Afrique de l’Est ou australe. Et encore, je partage avec les autochtones une langue, le plus souvent, académique et partiellement oubliée, pour ma part, qui ne permet que de se faire comprendre dans des échanges basiques. Mes seuls succès linguistiques concernent la langue écrite, lue dans la presse étrangère ou les romans noirs américains. Langue écrite qui me permet également d’être autonome en voyage (aéroports internationaux, brochures de tourisme, hôtels, …)
De retour à la maison, j’attrape sur un rayon de la bibliothèque La poussiéreuse grammaire anglaise au lycée (49 francs !). Le bandeau vert pomme de la couverture me fait de l’œil.
«The end »

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2 semaines
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